Eric Berne s'est interrogé sur nos besoins vitaux. Par analogie à la nutrition, il les a appelés "soifs" en montrant ainsi à quel point ils sont fondamentaux.
Au départ, l'enfant a besoin de stimuli pour grandir (il a besoin d’être touché, nourri, manipulé, caressé, il entre en contact avec le monde avec ses cinq sens). En grandissant, la personne satisfait sa soif de stimulations en utilisant ses cinq sens, et ainsi entretient sa relation avec son environnement ; cette soif conduit l'individu à l'activité sociale, dans le but de forger son identité et de donner du sens à sa vie.
La soif de reconnaissance correspond au besoin de l'individu d'être accepté et
reconnu par les autres en tant que lui-même, à la fois être humain singulier, spécifique, mais aussi semblable aux autres.
Pour obtenir ces signes de reconnaissance, la personne entre en relation avec les autres de différentes manières, afin d’obtenir des coups ou des caresses appelées
« strokes ».
Pour Berne, l'être humain a le besoin vital de se positionner dans l'espace et dans le temps. Au fil du temps, selon la façon dont nous structurons nos relations, nous obtenons soit des stimulations, soit de la reconnaissance, et ce, en fonction de besoins dont nous avons plus ou moins conscience.
Comment structurons-nous notre temps dans la relation avec l'autre ?
Eric Berne classe six manières de s'impliquer dans une relation avec un ordre croissant de stimulations obtenues et de risques pris pour les obtenir.