Les jeux psychologiques sont liés aux processus conflictuels de la relation : ce sont des interactions répétitives entre 2 personnes, qui permettent de faire avancer son scénario et de confirmer ses croyances sur soi, les autres et le monde.

Selon Eric Berne : « un jeu est une série de transactions cachées, complémentaires progressant vers un résultat bien défini, prévisible ».

Le bénéfice du jeu est un sentiment parasite, c'est-à-dire, un sentiment de substitution que l'enfant a mis à la place d'un sentiment naturel, et réprimé parce que, non autorisé par l'environnement. Eric Berne l'a appelé le « sentiment racket ».

Eric Berne a décrit un florilège de jeux qu'il a classé par familles, « d'après la situation dans laquelle ils se présentent communément : jeux vitaux, jeux conjugaux, jeux de société… ».
Exemples de jeux courants : « Je veux seulement t'aider », « pauvre de moi », « oui mais », « à cause de toi », « sans toi », « stupide », etc… ».

Steeve Karpman a parlé de triangle dramatique : les jeux sont joués à partir de 3 positions préférentielles :

• Le Persécuteur
• Le Sauveur
• La Victime